Je suis resté quatre jours à Chandigarh. Il me semble que c’est un minimum pour comprendre le fonctionnement de cette ville et passer d’un quartier à l’autre (j’ai même pris le bus, j’ai payé 5 rps c’est-à-dire 10 centimes). J’ai rencontré des gens vraiment sympa ici et c’est la première fois depuis que je suis en Inde que les rapports d’argent ne sont pas prédominants.
J’ai rencontré un ancien résident du Locle (indien) qui s’est marié à une libanaise à La Chaux-de-Fonds. Il était tellement content de rencontrer quelqu’un de là-bas, c’était son anniversaire il m’a dit que notre rencontre était son plus beau cadeau (quand je pense comme l’on traite les réfugiés chez nous, j’avais un peu honte). Il me parlait de la Migros et de ses voisins. J’ai aussi rencontré une poétesse qui traduit Jaques Prévert en hindi.
J’ai été invité au vernissage de Nelly Meignié-Huber une artiste française de Delhi à l’alliance française. Je suis arrivé par hasard à midi alors que le vernissage commençait à 17h30. Moment intime partagé avec une collègue. Belles peintures en matière. Beau sens de la couleur. J’ai ainsi observé le fonctionnement de l’élite culturelle. J’ai aussi fait la connaissance du directeur de l’alliance française à Chandigarh (très sympa). Le centre s’appelle « Le Corbusier » et surtout là-bas j’ai bu quelques verres de vin rouge ce que je n’avait pas fait depuis quatre semaines. Merci à tous c’était sympa.
J’ai oublié de dire que ce qui change fondamentalement par rapport au Rajasthan, c’est qu’il n’y a aucune vache, ni dromadaires et éléphants dans les rues. C’est un peu comme chez nous… et que les femmes ne portent pas le voile à l’hindoue. Par contre de nombreux hommes portent le turban des Sikhs.
Voici deux photos de ronds-points (chaque croisement des routes principales a son rond-point) et quelques photos aériennes de mon départ qui peuvent faire comprendre ce fameux plan urbanistique de Le Corbusier.
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